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Coupe Davis: un monde les sépare

Un champion de Roland-Garros junior (Wawrinka) face au fils d'un vainqueur du tournoi du Grand Chelem parisien (Gomez): telle est la première affiche de la rencontre de Coupe Davis entre la Suisse et l'Equateur, ce vendredi à Neuchâtel dès 13h. Un duel, a priori, déséquilibré.

13 sept. 2013, 10:21
Stanislas Wawrinka pose avec Emilio Gomez lors du tirage au sort.

L'un est 10e mondial, l'autre 340e. Tout les sépare, et pourtant les deux ont un point commun: Roland-Garros. Stanislas Wawrinka y a gagné le titre junior en 2003. Emilio Gomez, lui, est le fils du vainqueur des Internationaux de France 1990. Ce vendredi, leurs mondes s'entrechoquent pour le premier match du barrage entre la Suisse et l'Equateur. Avantage Wawrinka.

Membre de l'équipe suisse de Coupe Davis depuis 2004, le Vaudois disputera, dès cet après-midi à Neuchâtel, sa 19e rencontre. Il affiche jusqu'à présent un bilan de 16 victoires pour 12 défaites en simple, et  2 victoires pour 10 défaites en double. Sur le papier, "Stan the Man" ne semble pas en danger contre Emilio Gomez. Le fils d'Andres trimbale son matricule ATP 340 sans se soucier de la comparaison avec son illustre paternel. "On ne m'a jamais forcé à jouer au tennis", clame le jeune Équatorien de 21 ans.

Une première contre un top 10

Emilio Gomez connaît une belle progression cette saison, étant passé du 600e au 340e rang mondial. Ce vendredi, il se frottera pour la première fois à un top 10. "Le meilleur joueur contre qui j'ai joué jusqu'à présent devait être Kevin Anderson. J'espère faire un bon match, Stan est très fort, il me faudra saisir les opportunités que j'aurai à disposition si je souhaite l'accrocher", explique le fils d'Andres Gomez.

Si l'Equateur se retrouve à Neuchâtel, c'est en bonne partie grâce à Gomez junior. Le fiston du vainqueur de Roland-Garros a en effet remporté le cinquième simple décisif contre le Chili, en avril. Davantage spécialiste de terre battue, la surface dure choisie par les Suisses ne devrait pas le déranger, lui qui a évolué dans une université en Californie ses deux dernières années. "Mes joueurs sont autant habitués au dur qu'à la terre battue", confirme Raul Viver, le capitaine équatorien.

"Ne pas se tromper"

De son côté, Stanislas Wawrinka aborde cette rencontre motivé, comme à chaque fois qu'il joue pour la Suisse, mais légitimement fatigué après un US Open de toute beauté. "Il n'y a pas eu de temps pour la décompression, car ce barrage est important. Il faut rester concentré pour ne pas se tromper et bien aborder ce week-end", confie le Vaudois. Cela passe par une victoire contre Gomez, histoire de lancer idéalement Marco Chiudinelli. Le Bâlois (ATP 164) affronte Julio César Campozano (ATP 295) lors du deuxième simple.

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