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Federer: «Stan sera prêt, Seve et moi aussi!»

Menée 2-1 par le Kazakhstan, la Suisse n'a plus le choix: Wawrinka et Federer doivent s'imposer ce dimanche. Les Helvètes n'ont pas abdiqué. Voilà quelques raisons d'y croire.

06 avr. 2014, 09:04
Stanislas Wawrinka, Severin Lüthi et Roger Federer: plus de droit à l'erreur.

Rééditer l'exploit de 2011, contre l'Australie. Menés 2-1 à l'issue du double samedi, les Suisses avaient retourné la situation dans ce barrage. Federer avait battu Tomic, puis Wawrinka avait pris le meilleur sur Hewitt.

C'est une tâche comparable qui attend les deux compères dès 13h30 ce dimanche, dans leur quart de finale contre le Kazakhstan. Dos au mur à la suite de leur revers lors du double, les Helvètes n'ont d'autre choix que de remporter les deux derniers simples. Une mission délicate, mais pas impossible.

Avantage Suisse?

Premièrement, la Suisse aligne les numéros 3 et 4 mondiaux. "Nous restons, tant Stan que Roger, les favoris de chaque simple, c'est positif", s'accroche Severin Lüthi. Propos appuyés par Roger Federer: "Stan sera prêt, Seve et moi aussi. Ce sera une journée intéressante."

Deuxièmement, la délégation helvétique - archi-favorite sur le papier - refuse de céder à la panique. "Bien que j'avais moyen de mieux faire sur mes deux premiers matches, je me fais confiance pour ce dimanche, ajoute Stanislas Wawrinka. Ma partie dépendra beaucoup de moi. Enchaîner trois jours de tennis m’avantage. Il sera important de se mettre bien physiquement dedans."

Troisièmement, si certains avaient craint les fantômes de Fribourg (défaite 5-0 contre les Etats-Unis), l'union semble de mise dans cette équipe de Suisse. "Je suis derrière Stan, je crois en lui. Après ces deux jours difficiles, il va rebondir", encourage Roger Federer.

Avantage Kazakhstan?

D'une part, la fébrilité dont fait preuve Wawrinka depuis vendredi plaide en faveur des visiteurs. Après les 70 fautes directes contre Golubev le premier jour, le Vaudois a été fantomatique durant la première partie du double samedi. Sur les talons, on l'a vu enchaîner plusieurs volées de revers jouées à... deux mains! Ce dimanche, dans un match couperet, la pression pesant sur ses épaules sera encore plus forte. S'en dépêtrera-t-il enfin?

D'autre part, les Kazakhs évoluent sans complexe. Jouant crânement leur chance, sans se poser de questions. "Il faut leur donner crédit, ils ont été plus solides et constants que nous", reconnaît Roger Federer. La sélection de Dias Doskarayev a aussi l'opportunité d'écrire un nouveau chapitre de son histoire, en accédant à sa première demi-finale de Coupe Davis. Elle ne veut pas la laisser filer.

Pour finir, les Suisses galvaudent - sur l'ensemble du week-end - trop d'occasions. Vendredi, il a fallu neuf balles de break à Wawrinka pour en convertir une. Samedi en double, la paire "Fedrinka" a mené 5-2, puis fut à six reprises à deux points du gain du 2e set. Dans la quatrième manche, elle vendangeait une balle de deux sets partout à 6-5 dans le tie-break. "Il a manqué ce petit quelque chose en plus pour faire la différence, concède Roger Federer. C’est du passé. A nous de faire le travail dimanche!"

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