Daniel Perroud s’est montré résolument optimiste au moment de présenter la troisième édition du Geneva Open, ce mardi. «C’est une année de consolidation, le but est d’asseoir la base financière de l’épreuve», déclare le directeur du tournoi, en poste depuis l’an passé.
En 2012, le Geneva Open s’est bouclé sur un déficit de 40 000 francs. «Cela reste toutefois encourageant car en 2011, les pertes étaient plus importantes», note Daniel Perroud. En 2013, le tournoi Challenger genevois repart avec un budget identique à l’an passé (1,2 million de francs). L’épreuve bénéficie notamment du soutien de la ville et du canton de Genève, ainsi que de sponsors.
"Le plateau devrait être aussi fort qu'en 2012"
Avec un «prize money» de 100 000 dollars, le Geneva Open demeure le troisième tournoi en Suisse, derrière Bâle et Gstaad. Il est surtout l’un des Challengers les plus prisés par les joueurs, toujours en quête de points ATP en fin de saison. En 2012, le tableau avait ainsi accueilli pas moins de sept membres du top 100. «Le plateau devrait être aussi fort cette année, même si les inscriptions pour les Challengers ne se font que trois semaines avant le tournoi», remarque Marc Rosset, le directeur sportif.
Le Français Marc Gicquel pourrait bien revenir défendre son titre. Côté suisse, Stéphane Bohli, Marco Chiudinelli et Henri Laaksonen – demi-finaliste en 2012 – devraient également être de la partie à la Queue-d’Arve, du 26 octobre au 3 novembre.