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Wimbledon: Nadal tient sa revanche

Battu par Lukas Rosol (ATP 52) au 2e tour de l'édition 2012, l'Espagnol a pris la mesure du Tchèque au même stade de la compétition jeudi à Wimbledon.

26 juin 2014, 19:11
Rafael Nadal of Spain celebrates as he defeated Lukas Rosol of Czech Republic  in their men's singles match on Centre Court at the All England Lawn Tennis Championships in Wimbledon, London, Thursday, June 26, 2014. (AP Photo/Pavel Golovkin)

Rafael Nadal tient sa revanche. Battu par Lukas Rosol (ATP 52) au 2e tour de l'édition 2012, l'Espagnol a pris la mesure du Tchèque au même stade de la compétition jeudi à Wimbledon.

Le no 1 mondial s'est imposé 4-6 7-6 (8/6) 6-4 6-4. Il a nettement dominé les débats dans les deux dernières manches, après avoir dû effacer une balle de deux sets à zéro en faveur de Lukas Rosol (ATP 52) à 5/6 dans le jeu décisif du deuxième set. C'est son coup droit qui lui permettait alors d'écarter le danger et de relancer totalement ses actions.

Lukas Rosol a pourtant paru en mesure de refaire le coup de 2012. Impérial sur son service et agressif sur la moindre balle courte de son adversaire, le solide Tchèque (1m96, 81 kg) menait ainsi logiquement 6-4 4-2. Il prenait ensuite le meilleur départ dans le tie-break, où il mena 5/3, mais craquait à 6/7 en commettant une double faute. Le vent avait tourné.

Sacré en 2008 et en 2010 sur le gazon londonien, Rafael Nadal se hisse au 3e tour pour la première fois depuis 2011, lui qui avait été sorti d'entrée l'an dernier. Sa tâche s'annonce plus aisée en 16e de finale: le gaucher majorquin se mesurera au Kazakh Mikhail Kukushkin (ATP 63), face à qui il n'a perdu que sept jeux dans leurs deux premiers duels.

Nick Kyrgios (ATP 144) a par ailleurs signé un superbe exploit jeudi. L'Australien de 19 ans a sauvé pas moins de 9 balles de match face à Richard Gasquet (no 13), qui a mené deux sets à zéro avant de s'incliner 3-6 6-7 6-4 7-5 10-8. Nick Kyrgios n'avait jusqu'ici jamais battu de joueur figurant parmi les 50 premiers mondiaux. Il a remporté les onze derniers points d'une rencontre que Richard Gasquet n'aurait jamais dû perdre.

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