La grande transhumance a donc débuté. Celle qui conduit les vacanciers à préférer la voiture à l'avion. A accepter d'avaler des centaines de kilomètres sur le bitume brûlant. Parmi eux, nombre sont issus des diverses diasporas établies en Suisse. Il y a un instinct migrateur en eux, qui les pousse à rejoindre leur pays d'origine ou celui de leurs parents pour retrouver leurs proches, le temps d'un été. Metush Kastrati et Jan Musco sont de ceux-là. A quelques jours de partir vers le Kosovo ou l'Italie, les deux hommes racontent pourquoi ce voyage est si important, comment ils le préparent. Et distillent leurs conseils.
Arrivé en Suisse il y a 25 ans, Metush Kastrati n'a jamais manqué, en autant d'années, d'effectuer le voyage vers son Kosovo. "Notre diaspora est récente. Les liens sont encore assez forts avec ceux restés au pays. C'est pourquoi beaucoup d'entre nous n'hésitent pas à faire...