Les risques de commettre une nouvelle infraction d’homicide sont très élevés, estime le deuxième psychiatre appelé à se prononcer devant la justice. Les diagnostics posés sont celui d’un trouble de la personnalité mixte grave aux traits caractériels sadiques, paranoïdes, dyssociaux (psychopathie), immatures et de déviance sadique sexuelle.
Le Procureur général vaudois a reçu le second rapport d’expertise psychiatrique de Dr Lutz-Peter Hiersemenzel, médecin-chef du Centre de psychiatrie forensique de l’Hôpital de Soleure, tout en relevant que la psychiatrie forensique ne peut exprimer de pronostic à vie, la science n'étant pas en mesure de répondre à une telle question. L’expert soleurois ne peut pas envisager qu’un pronostic de risque de récidive favorable scientifiquement fondé puisse jamais être posé.
Après examen des deux rapports en parallèle, le procureur a décidé de procéder à l'audition conjointe des deux experts. Elle devrait avoir lieu avant l'été.