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Affaire Mörgeli: le conservateur du Musée licencié avec effet immédiat à Zurich

Le professeur titulaire et conservateur du Musée d'histoire de la médecine de l'Université de Zurich, Christoph Mörgeli, est licencié avec effet immédiat.

21 sept. 2012, 10:42
Christoph Mörgeli, professeur titulaire et conservateur du Musée d'histoire de la médecine de Zurich, est licencié par l'Université avec effet immédiat.

Christoph Mörgeli perd son poste de conservateur du Musée d'histoire de la médecine de l'Université de Zurich. La haute école libère le conseiller national (UDC/ZH) de ses fonctions avec effet immédiat et le licencie avec un délai de six mois.

Christoph Mörgeli a "gravement porté atteinte au principe de loyauté" envers l'Université de Zurich, a invoqué vendredi le recteur Andreas Fischer face aux médias. Le professeur "a détruit de manière grave et irrémédiable le rapport de confiance" qui le liait à son employeur.

L'alma mater zurichoise reproche au politicien les propos dont il s'est fait l'auteur depuis dix jours dans les médias au sujet de l'Université de Zurich. Il a notamment attaqué verbalement son supérieur direct, le professeur Flurin Condrau, et accusé l'Université de mobbing.

"Un retour du professeur Mörgeli à sa place de travail est inimaginable", estime la haute école. S'il perd son poste de conservateur de musée, il garde en revanche celui de professeur titulaire, précise l'Université. Christoph Mörgeli peut faire recours contre son licenciement dans un délai de 30 jours.

Pour le président de l'UDC Toni Brunner, le licenciement de Christoph Mörgeli par l'Université de Zurich est "scandaleux" et "inacceptable". La décision de la haute école constitue "un règlement de compte politique", suppose le St-Gallois, interrogé vendredi par l'ats.

Le conseiller national Christoph Mörgeli (UDC/ZH) a été discrédité dans la presse à travers des indiscrétions, sans pouvoir se défendre, estime Toni Brunner. "Cela n'aurait été toléré pour aucun autre emploi." Et d'observer: "Cela laisse conclure que ce licenciement constitue un règlement de compte motivé par des raisons politiques."

Selon Toni Brunner, on a voulu atteindre "un parti impopulaire". Les responsables du licenciement du M. Mörgeli ont ainsi désigné "ceux qui sont bienvenus dans les institutions publiques et ceux qui ne le sont pas". Le président de l'UDC suisse exige que la lumière soit faite sur ce cas "hautement inquiétant pour l'Etat".


 

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