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Antarctique: un avion avec 3 personnes à bord disparaît des écrans

Un avion a disparu au cours d'un vol au pôle Sud vers une base scientifique en Antarctique. Trois canadiens sont portés disparus mais la balise de détresse est active, ce qui ne devrait pas être le cas si l'avion s'était lourdement crashé. Les mauvaises conditions météorologiques empêchent les recherches.

24 janv. 2013, 10:22
L'avion a disparu des écrans alors qu'il reliait deux bases scientifiques.

Un avion affrété par les Etats-Unis a disparu au cours d'un vol du pôle Sud vers une base scientifique en Antarctique. Les recherches pour localiser l'appareil, qui transportait trois Canadiens, du matériel de survie et des vivres, ont été interrompues jeudi, ont indiqué les secours néo-zélandais.

L'appareil, un Twin Otter, assurait une mission de soutien logistique entre la station Amundsen-Scott de l'agence scientifique américaine National Science Foundation (NSF), au Pôle sud, et la station italienne Mario Zucchelli, en baie de Terra Nova.

Il a activé sa balise de détresse, vers 22h00 (10h00 suisses) mercredi, selon le Centre de coordination des secours de Nouvelle-Zélande (RCCNZ).

Les deux stations sont distantes de 1400 kilomètres et la balise émet depuis la chaîne montagneuse de la Reine Alexandra. Le RCCNZ organise les recherches en liaison avec la station américaine McMurdo.

Un DC-3 Dakota a décrit des cercles au-dessus de la zone pendant cinq heures jeudi, sans résultat, dans des circonstances particulièrement difficiles avec des vents soufflant à 170 km/h, une épaisse couverture nuageuse et d'importantes chutes de neige.

"Les prévisions pour les douze heures à venir signalent des conditions similaires", a déclaré le responsable de l'opération, John Ashby.

Selon la NSF, l'avion appartient à Kenn Borek Air, une compagnie canadienne basée à Calgary au Canada qui loue des avions pour le programme antarctique américain. Un Twin Otter et un hélicoptère de la base néo-zélandaise Scott participent aux recherches.

Selon le porte-parole du RCCNZ, Steve Rendle, le fait que la balise de détresse soit active est de bon augure pour les trois Canadiens. "Un atterrissage violent tend à endommager la balise de détresse, c'est donc un signe positif", a-t-il déclaré à la radio. L'avion embarque du matériel de survie et des vivres pour cinq jours.

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