La tuerie de Daillon, qui a coûté la vie à trois habitantes du village valaisan la semaine dernière, a choqué toute la Suisse. Elle était aussi au centre des préoccupations des membres de la commission de politique de sécurité (CPS) du National qui, par pur hasard du calendrier, tenaient séance lundi et hier à Berne.
Le drame a visiblement influencé les débats. Si la commission insiste aujourd'hui pour que les différents registres cantonaux de recensement des armes soient enfin harmonisés, elle refuse par contre d'inclure dans ce contrôle les anciennes armes militaires héritées après le service actif.
Pas de registre central
En février 2011, l'initiative de la gauche "Pour une protection contre la violence des armes" échouait en votation populaire. Du coup, c'en était fini aussi des velléités de créer un registre central des armes à feu à l'échelle de la Suisse. En plus de l'armée, qui fait le travail...