Elles ne sont qu’un petit millier à avoir choisi de se rendre sous les drapeaux, soit 0,7% des effectifs totaux de l’armée suisse. C’est le taux le plus bas d’Europe, et pour la Société suisse des officiers (SSO), ce n’est pas assez. Réuni à la fin du mois de juin à Paudex (VD), son comité exécutif a rédigé à l’attention de la ministre de défense Viola Amherd un programme en quatre points visant à favoriser l’intégration des femmes.
«C’est incroyable d’avoir renoncé à ce potentiel jusqu’ici», déclare le colonel Stefan Holenstein, président de la SSO. L’officier d’état-major général balaie l’arg...