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Billets volés: quid des éléments de sécurité

Dans l'affaire des 1800 billets de 1000 francs volés chez Orell Flüssli, la question de la sécurisation des billets de banque en Suisse se pose. Comment reconnaître un faux? 16 éléments de sécurité assurent qu'il s'agit bien d'un vrai billet.

01 oct. 2013, 10:11
Les billets suisses comportent 16 points de sécurité.

La série actuelle de billets de banque a été mise en circulation entre 1995 et 1998 et comporte 16 éléments de sécurité. Depuis l'an 2000, le nombre perforé figure également sur les coupures de 10, 20 et 50 francs. Il existait déjà pour ceux de 100, 200 et 1000 francs.

Parmi les éléments de sécurité, cinq doivent permettre aux porteurs des billets de vérifier facilement leur authenticité, avait indiqué la Banque nationale suisse (BNS) lors du lancement de la série actuelle.

Il s'agit par exemple du nombre magique (visible lorsqu'il reçoit la lumière sous un angle précis), le nombre colorant (au frottement, il laisse des traces), le nombre caméléon (l'encre change de teinte lorsqu'elle reçoit la lumière sous un angle différent), le nombre scintillant (les chiffres scintillent dans une teinte argentée quand on bouge le billet) et le nombre dansant (la valeur faciale au centre du billet semble mobile).

Les spécialistes pourront déceler encore un chiffre en filigrane, un autre perforé, un troisième visible aux ultraviolets et un dernier grâce à un "effet de bascule".

Ce système de sécurité est complété par d'autres éléments, tels qu'un microtexte (au recto et au verso), un code pour malvoyants, un repère recto-verso, un portrait en filigrane, un guillochis, un numéro de série (à deux endroits) et un fil de sécurité.

Nouvelle série attendue

Une nouvelle série de billets est attendue en Suisse depuis plusieurs années. Les travaux pour la mettre en place ont démarré en 2005 mais ils n'ont toujours pas abouti. La BNS avait annoncé en décembre 2012 que les Suisses ne toucheront pas la première coupure de la nouvelle série - le billet de 50 francs - avant 2015.

Ces nouveaux billets, qui doivent également être imprimés par Orell Füssli, font appel à des technologies nouvelles et à la combinaison d'éléments de sécurité qui n'ont jusqu'ici jamais été utilisés, ce qui constitue "un défi particulier", avait expliqué la BNS pour justifier le retard.

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