La Suisse ne rénove pas son imposition des entreprises par plaisir. Elle n’a, comme on le sait, pas le choix: la pression internationale, de l’Union européenne (UE), la contraint à supprimer les privilèges fiscaux accordés à certaines sociétés étrangères. Donc à mettre toutes les entreprises sur un pied d’égalité.
Dans les faits, cela augmente la taxation des opulentes entités étrangères. Pour éviter que ces vaches à lait ne s’exilent, des compensations s’imposent. Le parlement les discute dans la 3e réforme de l’imposition des entreprises (RIE III). Hier au Conseil national, le projet a été ap...