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Centrales nucléaires: 34 incidents sans gravité en Suisse en 2018

En 2018, 34 incidents ont été comptabilisés dans les cinq centrales nucléaires suisses en 2018. A l'exception d'une, tous ont été classés au niveau 0 de l'échelle internationale des événements nucléaires.

10 janv. 2019, 12:04
Un unique incident de niveau 1 a été signalé à la centrale nucléaire de Leibstadt. (Archives)

Les cinq centrales nucléaires suisses ont enregistré, en 2018, 34 incidents dont le signalement est obligatoire, contre 29 l'année précédente. Tous sauf un ont été classés au niveau 0 (sur 7) de l'échelle internationale des événements nucléaires.

Une disponibilité réduite des systèmes de refroidissement d’urgence à la centrale de Leibstadt (AG) a conduit à un classement de niveau 1, selon le rapport annuel publié jeudi par l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) sur son site en ligne. Un tel incident est qualifié d'"anomalie".

Du 14 au 28 avril 2018, trois des cinq systèmes partiels des systèmes concernés n'étaient pas ou seulement partiellement en fonction. L'anomalie avait été constatée début mai. La centrale a pris des mesures pour empêcher que de telles interruptions non prévues puissent être plus rapidement détectées à l'avenir.

Leibstadt et Gösgen en tête

Dans le détail, treize incidents ont été signalés à chacune des centrales de Leibstadt (AG) et de Gösgen (SO), quatre à celle de Mühleberg (BE), trois à celle de Beznau 1 (AG) et une à celle de Beznau 2. L'IFSN a aussi recensé cinq événements dans les installations nucléaires de l'Institut Paul Scherrer (AG) et un dans le réacteur de recherche de l'EPFL.

"Les prescriptions légales de sécurité ont été sans arrêt respectées", selon Georg Schwarz, responsable de la division Centrales nucléaires et directeur remplaçant à l’IFSN. "Les installations se trouvent dans un état sûr. Cela a pu être confirmé à travers les 400 inspections menées."

Beznau 1 remise en service

A noter que la centrale nucléaire de Beznau 1 a pu être remise en service après un arrêt d’environ trois ans. Elle a dû avant cela pouvoir prouver que les constats découverts en été 2015 dans le matériau de base de la cuve de pression du réacteur ne compromettent pas la sécurité.

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