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Climat: le sol doit jouer son rôle de capteur de CO2, selon les experts de l’ONU

Le GIEC souligne l’importance des puits naturels de carbone. Encore faut-il qu’ils soient fonctionnels. Explications.

09 avr. 2022, 00:01 / Màj. le 09 avr. 2022 à 08:45
Le développement des puits naturels de carbone passe notamment par la reforestation et une gestion durable des sols.

En début de semaine, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publiait un nouveau rapport, listant des mesures immédiates pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais cet organisme pointe une autre nécessité: développer les puits naturels de carbone.

Cela passe notamment par la reforestation et une gestion durable des sols. Ces derniers représentent en effet «le plus grand réservoir terrestre du carbone», indique Elena Havlicek, collaboratrice scientifique à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et chargée d’enseignement à l’Université de Neuchâtel.

Dans des sols dégradés, la fonction de captage du CO2 fonctionne moins bien.
Elena Havlicek, collaboratrice scientifique à l’Office fédéral de l’environnement et chargée d’enseignement à l’Université de Neuchâtel

«Les plantes absorbent le carbone minéral (ou CO2) et, avec le soleil ainsi que certains éléments du sol, produisent des molécules organiques (feuilles, baies, etc.). Celles-ci sont ensuite absorbées par des animaux. Puis...

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