En début de semaine, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publiait un nouveau rapport, listant des mesures immédiates pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Mais cet organisme pointe une autre nécessité: développer les puits naturels de carbone.
Cela passe notamment par la reforestation et une gestion durable des sols. Ces derniers représentent en effet «le plus grand réservoir terrestre du carbone», indique Elena Havlicek, collaboratrice scientifique à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) et chargée d’enseignement à l’Université de Neuchâtel.
«Les plantes absorbent le carbone minéral (ou CO2) et, avec le soleil ainsi que certains éléments du sol, produisent des molécules organiques (feuilles, baies, etc.). Celles-ci sont ensuite absorbées par des animaux. Puis...