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Conflits de voisinage: le bruit et la buanderie en cause

Pour un Suisse sur deux, le bruit occasionné par le voisinage reste la première source de conflit. Suivie par l’utilisation de la buanderie collective, en particulier le manque de nettoyage après l’utilisation des machines.

29 juil. 2020, 11:37
L'utilisation de la buanderie collective est l'une des principales sources de tensions entre voisins (image d'illustration).

Le bruit, la saleté et l’utilisation de la buanderie sont les principales sources de conflits entre voisins. La moitié des Suisses se sont déjà agacés des nuisances sonores provoquées par les habitants de leur maison.

Selon un sondage du portail Homegate.ch publié mercredi, 51% des Romands et 49% des Alémaniques estiment que leur logement devrait être un lieu de tranquillité. Les Tessinois (32%) s’en plaignent moins souvent.

En deuxième position vient l’utilisation de la buanderie collective (18%). Un tiers (32%) des Suisses ressentent un agacement au moins une fois par mois à ce sujet.

Pas de réglementation claire

Pour 53% des sondés, le manque de nettoyage après utilisation est la raison principale de leur agacement. Le linge qui traîne, le non-respect du planning de lavage et les durées d’utilisation excessives peuvent également donner lieu à des litiges.

Près d’un quart de ceux qui utilisent une buanderie collective n’ont pas de réglementation claire sur les créneaux de lavage. Le planning de lavage avec inscription obligatoire est la méthode la plus courante en Suisse alémanique. Des créneaux fixes sont définis en Suisse romande, tandis qu’au Tessin, ils sont déterminés par accord verbal.

Parmi les autres objets de conflits figurent le manque de propreté (15%) et les animaux domestiques (14%). En Suisse latine, les conflits ont lieu la plupart du temps entre voisins. Mais outre-Sarine, ils surviennent le plus souvent entre personnes d’un même foyer. La saleté est la raison la plus fréquemment invoquée (38%).

Tensions avec le propriétaire

Plus d’un Suisse sur cinq (22%) a par ailleurs fait face à des conflits avec son propriétaire ou son gérant au sujet de petites réparations. Cela semble être plus fréquent en Suisse romande (26%), parmi les foyers d’une personne (25%) et ceux dont le revenu ne dépasse pas 6000 francs (27%).

Les décomptes des charges, les vices cachés et les moisissures peuvent également entraîner des petites altercations avec le propriétaire ou le gérant.

Discussion en famille

En cas de problèmes liés au logement, on a plutôt tendance à en discuter avec sa famille ou à ses amis et connaissances avant d’en parler directement avec les voisins. Toutefois, un quart des personnes interrogées s’adressent aussi à leurs collègues de travail.

Plus d’un cinquième des Suisses ont également demandé des conseils juridiques. Les foyers composés de plusieurs personnes avec enfants et ceux dont le revenu est supérieur à 10’000 francs (26%) se réfèrent volontiers aux dispositions légales en cas de problème relatif à la location ou un logement en propriété. Les germanophones (24%) sont plus enclins à le faire que les Tessinois (20%) et les Romands (16%).

Ce sondage a été mené en ligne auprès de 1871 personnes de 18 à 74 ans dans les trois grandes régions linguistiques du pays. Les résultats ont été pondérés et sont représentatifs de la population helvétique, précise la filiale du groupe TX Markets.

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