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Coronavirus: en Suisse, 2 employés de bureau sur 3 aimeraient continuer à faire du télétravail après la pandémie

La pandémie a généralisé la pratique du télétravail dans certaines entreprises suisses. Selon une enquête, plus d’1 employé de bureau sur 4 souhaiterait pouvoir travailler depuis chez eux à plein temps.

26 mars 2021, 09:35
Le Conseil fédéral a décrété l'obligation de télétravailler pour les personnes qui le peuvent.

La plupart des employés de bureau ayant été contraints à travailler depuis chez eux en raison de la crise sanitaire souhaitent pouvoir conserver même après la pandémie cette modalité imposée depuis mi-janvier par le Conseil fédéral.

Une enquête publiée vendredi par le cabinet Deloitte révèle que si la majorité des employés sont disposés à retourner au bureau après la pandémie, près de deux tiers (62%) aimeraient pouvoir continuer de travailler à domicile en partie. Plus d’un sondé sur quatre (26%) est partisan du télétravail à plein temps.

En février 2021, 52% de la population active en Suisse a travaillé entièrement ou partiellement à domicile, alors que durant le semi-confinement, il y a un an, ce chiffre était de 50%. Pour 36% des personnes interrogées, le télétravail n’est pas possible, mais seulement 12% aspirent à un retour au bureau à temps complet.

Les douze derniers mois ont montré que le télétravail fonctionne très bien pour de nombreux employés.
Reto Savoia, directeur général de Deloitte Suisse

«Les douze derniers mois ont montré que le télétravail fonctionne très bien pour de nombreux employés», estime Reto Savoia, directeur général (CEO) de Deloitte Suisse, cité dans le document. Selon lui, «le fait que si peu de personnes souhaitent retourner à temps complet au bureau après la pandémie le confirme clairement».

L’enquête menée par Deloitte auprès de 2000 personnes entre le 12 et le 23 février met aussi en lumière les différences entre générations. Parmi les moins de 30 ans, seuls 9% souhaitent retourner à temps complet au bureau, alors que 31% aspirent à travailler en permanence depuis leur domicile. Chez les plus de 50 ans, ces proportions sont de respectivement 16% et 22%.

Les entreprises doivent s’organiser pour l’après-confinement en trouvant un bon compromis entre télétravail et présence au bureau
Reto Savoia, directeur général de Deloitte Suisse

Reste que le télétravail a également son revers de la médaille. Outre les problèmes d’espace (20%) et d’infrastructures (22%), le manque d’échanges personnels représente pour près d’un employé sur deux (44%) le plus grand défi. «Les entreprises doivent s’organiser pour l’après-confinement en trouvant un bon compromis entre télétravail et présence au bureau», conclut Reto Savoia.

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