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Coronavirus: les Suisses seraient en majorité favorables à l’utilisation des données de localisation

D’après un sondage de publitest, deux Suisses romands sur trois accepteraient que le Conseil fédéral utilise les données de localisations des smartphones sans le consentement des citoyens, mais seulement durant quelques mois.

09 avr. 2020, 12:10
La Slovaquie et Israël évaluent les données des smartphones durant la pandémie de coronavirus. (Illustration)

Une majorité de Suisses seraient favorables à l’utilisation des données de localisation des téléphones portables sans le consentement des utilisateurs pour lutter contre la propagation du coronavirus, selon un sondage. Une telle mesure devrait toutefois être limitée dans le temps.

La Slovaquie et Israël ont permis l’évaluation des données des téléphones portables pour indiquer les lieux et les contacts des personnes infectées par le coronavirus. De telles méthodes sont pratiquées depuis longtemps dans les pays asiatiques.

Jusqu’à présent, la Suisse n’a fait qu’évaluer les données anonymes des téléphones portables du réseau de Swisscom. Le but est de cartographier rétrospectivement les activités de déplacements de la population.

Partage volontaire

Le conseiller fédéral Alain Berset a appelé à ouvrir le débat sur une utilisation plus large de cette technologie à l’avenir. L’objectif serait de donner à la population la possibilité de partager volontairement des informations personnelles afin de permettre aux autorités de suivre l’évolution d’une épidémie.

La Confédération pourrait même aller plus loin. Selon un sondage publié jeudi par le Bote der Urschweiz, 69% des personnes interrogées disent oui ou clairement oui à l’évaluation par le gouvernement des données de localisations des smartphones sans le consentement des citoyens.

La condition préalable serait que cette mesure soit limitée à quelques mois par le biais d’une loi d’urgence. Cela permettrait de sauver des vies et d’alléger plus rapidement les restrictions. Selon le sondage, 29% des personnes interrogées sont clairement contre ou plutôt contre une telle atteinte à la vie privée.

Romands plus réticents

L’approbation est de 70% en Suisse alémanique et de 79% au Tessin. La Suisse romande est plus réticente avec 66%. L’évaluation des données sur une base volontaire est également approuvée par une majorité: 68% des personnes interrogées téléchargeraient une telle application gratuite sur leur smartphone.

Le sondage a été réalisé par publitest pour le journal Bote der Urschweiz. La société a interrogé 1000 ressortissants suisses dans toutes les régions linguistiques.

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