La pandémie de coronavirus produit aussi des barbarismes. Pourtant le concept de «déconfinacheck» que lancent les médecins romands mérite l’attention. Il pourrait même devenir un enjeu essentiel, autant pour la santé de chacun que pour le respect de sa sphère privée. Président de la Société vaudoise de médecine (SVM) et de celle de la Suisse romande (SMSR), Philippe Eggimann souligne les enjeux.
«On a mentionné ce principe dans un courrier envoyé, il y a une dizaine de jours, aux conseillers d’Etat romands responsables de la Santé. Ils nous ont déjà dit que c’était intéressant», relève le Vaudois. L’essentiel du message tient dans la constatation suivante: «Autant les décisions de confinement ont été coercitives, centralisées, autant les mesures de reprise doivent être individualisées, en fonction du risque de chacun, de ses conditions d’existence et de travail.»