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Départ de la PdG: le départ a lieu mais les inquiétudes sont grandes

H-1 avant le départ prévu ce soir de Zermatt mais la météo est toujours capricieuse. La décision est prise, le départ est maintenu. Les participants, inquiets, espèrent maintenant que la course ne sera pas interrompue.

27 avr. 2012, 20:00
Les patrouilleurs au départ de Zermatt ce soir pourront-ils rejoindre Verbier? Le suspense est pour l'heure total.

Le départ est maintenu et les premiers coureurs s'élanceront de Zermatt vers Verbier à 21:00. La nouvelle est tombée à l'instant de la part du commandement de la PdG après concertation avec le chef technique Jean-Michel Bournissen. A Zermatt, les patrouilleurs restent inquiets et craignent l'interruption de la course en raison de conditions similaires à celle du premier départ mercredi. A suivre cette nuit.

Tension palpable à Zermatt

Malgré la bonne nouvelle, les participants restent sceptiques En attendant le départ, les discussions dans les rues de la station tournent toutes autour du même sujet. «Tu crois qu’on part? Ca va passer à Tête Blanche ? Et les dernières prévisions météos, tu les as ?» Tous s’essaient à quelques pronostics mais restent prudents avec l’annulation de la première course mercredi. «On va partir mais ils risquent d’annuler une fois en route. On ne sait pas à quoi s’attendre», suppose Robert.

La motivation entamée

Nicole prend normalement son départ à 1 heure du matin. Elle ne cache pas son inquiétude. «On ne sait pas trop ce qu’il va se passer, il est possible que nous ne partions pas, ce serait une immense déception.» La motivation, avec l’annulation de la course mercredi, en a pris un coup. «On a de la peine à se motiver, les conditions sont quasiment identiques alors on se demande ce qui va changer», poursuit-elle, en espérant rejoindre Verbier en moins de dix heures. Malgré les soucis, elle reste réaliste. «On ne peut pas mettre en danger la vie de gens, beaucoup ne sont pas habitués aux conditions de haute montagne.»

Marius Robyr confiant

Croisé dans les rues du village en fin de journée, l’ancien commandant de la Patrouille des Glaciers Marius Robyr se dit confiant. «Je pense que c’est bon, nous irons à Verbier», se contente-t-il de commenter sobrement. Blessé en 2010, il tentera de passer pour la première fois la ligne d’arrivée à Verbier. Commandant lors de neuf éditions, on serait bien inspiré de croire le brigadier Robyr. Cette nuit nous le dira.

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