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Des clandestins suisses en France

De nombreux Helvètes vivent de l'autre côté de la frontière, sans toujours s'y déclarer. Par opportunisme et pour garder leur identité.

05 mars 2012, 00:01
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Les prix de l'immobilier grimpent dans l'Arc lémanique, au même rythme que le nombre d'Helvètes qui s'achètent un toit de l'autre côté de la frontière. Un toit, oui, mais souvent sans la boîte aux lettres...

"Il y a les réguliers et il y a les irréguliers" , soupire Jean-Pierre Kawczack, responsable de l'antenne thononaise du Groupement transfrontalier européen. "Difficile d'estimer le nombre de résidents qui ne se déclarent pas, mais les élus locaux considèrent que 2000 à 3000 Suisses frontaliers occupent à plein temps leur résidence secondaire dans la région de Thonon" , poursuit Jean-Pierre Kawczack.

Dans le bassin genevois, épicentre de la pénurie immobilière, le phénomène est d'autant plus marqué. A Valleiry, à vingt kilomètres de la frontière suisse, une plaque d'immatriculation sur cinq est helvète. Autant de contribuables perdus pour le maire de la commune, qui excédé, avait tenté d'interdire aux Suisses clandestins d'inscrire leurs enfants à l'école....

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