«Il faut avoir les nerfs solides», concède Xavier*. Le quadragénaire n’est pas du genre à baisser les bras, mais il n’a plus de porte de sortie. Ses dettes le poursuivront jusqu’à la fin de ses jours.
Sa situation, il la doit à un cocktail d’insouciance, de «mauvaises fréquentations et d’alcool» entre 20 et 30 ans. «J’ai ignoré mes déclarations d’impôts et les factures des caisses maladie», avoue-t-il, attablé, un verre de thé froid devant lui. L’ardoise s’élève à plus de 130 000 francs.
Le Suisse n’est pas le seul à être enfermé dans cette spirale infernale. De «nombreux particuliers très endet...