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Des élections à point nommé

Le Conseil d’Etat livre un bilan fade avant les cantonales du 15 avril, parasitées par les affaires liées au DIP.

11 avr. 2018, 00:01
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Y aurait-il le feu au lac Léman? Les Genevois semblent pressés d’en finir avec une législature décevante, tant elle les a laissés sur leur faim. Déjà bien maigre, le bilan du gouvernement cantonal a encore perdu de la consistance depuis les récentes affaires liées à Anne Emery-Torracinta, en charge du Département de l’instruction publique (DIP). Dimanche prochain, les Genevois pourront faire le ménage au sein du Conseil d’Etat et du Grand Conseil, lors du premier tour des élections cantonales.

Alors, une législature pour rien, comme soupirent certains observateurs? Ou une phase d’apprentissage de cinq ans, comme résument d’autres en regard de l’inexpérience de la plupart des élus? «Un quinquennat de transition», tranche Pascal Sciarini, politologue et professeur à l’Université de Genève, qui accorde aux sept conseillers d’Etat des circonstances atténuantes: «C’était compliqué mais prévisible, en raison des finances et des cordons de la bourse qu’il a fallu resserrer.»

Coalitions instables...

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