Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Des mesures pour plus d'égalité dans les hautes écoles

"Ancrer" l'égalité des chances entre femmes et hommes dans les universités de Suisse: c'est le défi que comptent relever les hautes écoles d'ici 2016

24 janv. 2013, 12:04
Le bâtiment principal de l'Université.

Des places de crèches, doubler la proportion de professeures, ateliers pour apprendre aux femmes à parler en public, les mesures prévues sont nombreuses pour plus d'égalité entre femmes et hommes dans les universités.

Les objectifs ne sont pas nouveaux. La Conférence universitaire suisse (CUS) avait lancé un programme similaire pour 2011/2012, mais depuis le 1er janvier il "entre dans une nouvelle phase", pour la période de 2013 à 2016.

A l'instar des années précédentes, la priorité est d'atteindre un pourcentage de 25% de femmes parmi les professeurs. "Mais désormais, il s'agit aussi de passer à une proportion de 40% de professeures assistantes et d'augmenter le nombre de femmes actives dans les instances dirigeantes des universités", détaille la CUS dans un communiqué.

"Les universités ont établi des plans d'action visant à garantir les égalités des chances dans leurs structures" et elles se sont engagées à les respecter, a expliqué jeudi à l'ats, Brigitte Mantilleri, présidente de la Conférence des déléguées à l'égalité auprès des universités et hautes écoles suisses (CODEFUHES).

10 millions de francs

La CUS prévoit d'attribuer 9,8 millions de francs au programme sur l'égalité des chances entre femmes et hommes dans les universités. Ce montant s'ajoute aux fonds propres déclarés par les universités cantonales, se situant généralement à 50%, selon la CUS.

Même si les objectifs visés n'ont pas encore été atteints jusqu'à ce jour, les postes de professeurs créés dans le cadre du programme en 2011/2012 montrent une nette tendance à la hausse.

Genève, Lucerne et Neuchâtel comptent ainsi 20% de professeures et quelque 35% de femmes ont été nommées pour ce poste à Zurich. Les Universités de Genève, Lausanne et Neuchâtel comptent une proportion de professeures assistantes supérieure à 35%. Les méthodes pour augmenter cette proportion varient selon les universités et leurs besoins.

Diverses approches

Lausanne et Genève organiseront par exemple des conférences et formations pour sensibiliser le corps professoral à ce type de thématiques ou pour les rendre attentifs aux stéréotypes véhiculés sur les femmes. Neuchâtel et Fribourg vont améliorer leurs structures de garde afin d'augmenter leurs places de crèches. Un poste de professeur partagé est également une des solutions évoquées.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias