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Doris Leuthard apprécie davantage les médias romands

Doris Leuthard a profité du quatrième Swiss Media Forum de Lucerne pour exprimer sa préférence pour les médias romands.

10 mai 2014, 11:13
Les ministres des transports de sept pays, dont Doris Leuthard pour la Suisse, se retrouvent jeudi à Berchtesgaden en Allemagne. L'acheminement des marchandises à travers les Alpes sera au coeur de leurs discussions.

Doris Leuthard a appelé les médias à se regarder dans un miroir à l'occasion du quatrième Swiss Media Forum de Lucerne. La branche manque d'idées, selon la conseillère fédérale. La démocrate-chrétienne se montre particulièrement critique avec la presse alémanique.

"La qualité des journaux romands est actuellement meilleure", indique la ministre en charge des médias dans une interview publiée samedi par "Nordwestschweiz". Les sujets y sont non seulement très différemment traités, mais les thèmes sont aussi plus fréquemment approfondis et offrent "des éclairages plus complets", estime-t-elle.

Mme Leuthard souhaiterait également voir une telle attitude dans la presse locale. Celle-ci "ne se positionne souvent pas et ne commente pas", déplore la ministre.

Même si la presse subit une vague de concentration, les consommateurs suisses profitent toujours d'une grande variété de titres. Les acteurs de la branche doivent néanmoins faire preuve de plus d'innovation, en intégrant "de nouveaux modèles économiques, de nouvelles applications, de nouveaux canaux pour transmettre l'information", juge l'Argovienne.

Informations des votations sur YouTube

Alors que les générations les plus anciennes s'informent avec avec les quotidiens, les plus jeunes utilisent d'autres moyens. "Les médias doivent réagir", lance-t-elle. Une expansion à l'étranger devrait être étudiée. Le presse suisse est généralement considérée comme équilibrée et neutre, relève Mme Leuthard.

Le Conseil fédéral doit aussi se demander comment il peut apporter des informations approfondies aux jeunes. Cette génération n'est ni apolitique, ni désintéressée, mais elle n'est pas attirée par l'information officielle, note la conseillère fédérale. "C'est pourquoi nous étudions la possibilité de diffuser des films sur YouTube pour les votations".


 
 

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