Si l'assemblée fédérale n'élit pas un candidat qui figure sur le ticket officiel de l'UDC, les autres partis devront en répondre, menace Toni Brunner. Et tout démocrate du centre qui accepterait d'être élu dans de telles circonstances, sera exclu du parti, avertit-il.
Le président de l'UDC estime toutefois, dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung, qu'un retrait du Conseil fédéral n'est pas un enjeu "de premier plan", si le Parlement fédéral ne choisit pas l'un des trois candidats officiels.
La formation rechercherait alors des majorités aux chambres fédérales ou devant le peuple, prévient M. Brunner. Si son parti n'est pas associé au travail du gouvernement, il "fera encore plus recours aux initiatives et aux référendums", martèle-t-il. "Une initiative sur l'asile est déjà prête".
L'UDC serait en outre libre de tout engagement pour attaquer un siège du parti socialiste dans quatre ans, tonne son président.