La Suisse continue d'afficher une évolution plus favorable que celle de l'Europe au niveau de l'emploi. Au quatrième trimestre 2012, le nombre d'actifs occupés y a encore augmenté, gagnant 1,1% par rapport à octobre-décembre 2011, à 4,815 millions de personnes.
A titre de comparaison, cette valeur s'est effritée de 0,4% au sein de l'Union européenne, a indiqué l'Office fédéral de la statistique (OFS) en publiant mardi son enquête sur la population active.
A noter que le nombre de personnes actives occupées en Suisse a progressé davantage chez les femmes que chez les hommes. Les premières enregistrent un accroissement de 1,4% à 2,166 millions et les seconds inscrivent une hausse de 0,9% à 2,649 millions.
Quant à la répartition selon la nationalité, le nombre de Suisses a très légèrement progressé à 3,429 millions (+0,3%) tandis que les travailleurs étrangers ont augmenté à 1,386 million (+3,2%).
Sur le plan de l'horaire, 1,531 million de personnes étaient occupées à temps partiel, soit 29'000 de plus que douze mois auparavant. Parmi ces individus employés à un pourcentage inférieur à 100%, 298'000 auraient souhaité une activité plus fournie.
Chômage accru (BIT)
Sur les trois mêmes mois, le taux de chômage helvétique calculé selon les critères du Bureau international du Travail (BIT) est toutefois passé de 4% à 4,4%. Côté européen, le taux est passé de 9,9% à 10,7%.
Ce chômage au sens du BIT s'est accru de 1,2 point pour la catégorie des personnes âgées de 15 à 24 ans et de 0,4 point pour les 25-49 ans. En revanche, il a reculé de 0,1 point pour les 50-64 ans.
Toujours selon les mêmes critères de calcul internationaux, le nombre de chômeurs de longue durée - un an ou plus - est passé de 67'000 à 69'000. Sa part dans le nombre global de chômeurs a pourtant diminué.
Rappelons que les personnes actives occupées sont les individus d'au moins 15 ans qui, au cours d'une semaine, ont travaillé au moins une heure contre rémunération, ou qui avaient un emploi comme salarié ou indépendant bien que temporairement absents du travail, ou qui ont oeuvré dans l'entreprise familiale sans être payées.
L'OFS publie cette enquête depuis 1991. Un institut d'étude de marché privé effectue un sondage téléphonique auprès des ménages.