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En cent jours, le caporal Guy Parmelin a pris du galon

Pas de fausse note lors des premiers pas du nouveau chef de la Défense. Il a réussi à marquer sa différence avec Ueli Maurer.

31 mars 2016, 23:46 / Màj. le 01 avr. 2016 à 00:01
Guy Parmelin, conseiller national et candidat au conseil federal, parle lors de l'assemblee des delegues de l'Union Democratique du Centre, UDC, Suisse ce samedi 31 octobre 2015 a la Halle de la Tronchenaz a Villeneuve, Vaud. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) SCHWEIZ SVP DELEGIERTENVERSAMMLUNG VILLENEUVE

«Je suis un pragmatique qui veut faire avancer les dossiers mais qui est aussi à l’écoute de ses interlocuteurs», déclarait Guy Parmelin à notre journal quelques jours avant son élection au Conseil fédéral. Trois mois après son entrée en fonction, ce style est déjà devenu la marque de fabrique du nouveau chef du Département de la défense.

«Il s’est mis la majorité de l’armée dans la poche avec un discours simple et sans chichis», raconte l’ex-président de la Société suisse des officiers (SSO) Denis Froidevaux. Le courant passe aussi avec les parlementaires en charge des questions de sécurité. «Ses premières décisions lui ont permis d’avoir un coup d’avance», note le conseiller national Hughes Hiltpold (PLR/GE). Même le socialiste jurassien Pierre-Alain Fridez constate «qu’il tente de faire de l’ordre au sein d’un département en crise».

Le poids encombrant de l’héritage Maurer

Chacun le reconnaît: il n’est plus...

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