Toni Brunner y croyait dur comme fer. Juste après la victoire-fleuve de ses troupes aux élections fédérales de 2015, le président d’alors de l’UDC ne cachait pas ses vues sur la Suisse romande. L’accession au Conseil fédéral du Vaudois Guy Parmelin devait lancer la croissance en terres francophones. Un an et demi plus tard, la réalité s’écarte des ambitions.
Oskar Freysinger vient de se faire évincer du gouvernement valaisan. Quelques semaines plus tôt, le premier parti de Suisse échouait dans sa conquête d’un siège au Conseil d’Etat fribourgeois. Il ne reste donc plus qu’un seul UDC romand dan...