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En Suisse, les tâches ménagères restent l'affaire des femmes: est-ce le cas dans votre couple?

Selon des chiffres publiés par Männer.ch, les ménages suisses sont encore organisés de manière traditionnelle. Pour sensibiliser et inciter à une répartition plus égalitaire, l'association propose un petit test à l'attention des couples, plus particulièrement des messieurs.

01 juin 2018, 10:27
Moins de 10% des hommes portent la responsabilité principale de 8 des 10 activités ménagères et éducatives quotidiennes. (illustration)

En Suisse, les femmes lavent et repassent, les hommes font les réparations. C'est le constat que font les responsables de Männer.ch: même si dans les mots, on se rapproche de l'égalité de sexes, on en est encore loin dans les actes. L'association a publié ce vendredi des chiffres qui montrent que les ménages helvétiques ont encore une organisation traditionnelle.

Moins de 10% des hommes portent la responsabilité principale de 8 des 10 activités ménagères et éducatives quotidiennes. Seules les réparations (75%) et les tâches administratives (42%) sont de leur ressort. La lessive n'est faite principalement que par 4% des hommes et le soin des enfants malades reste, comme auparavant, clairement l’apanage des mères (71%). Les tâches effectuées le plus égalitairement sont les commissions, le nettoyage, le rangement et la cuisine. La préparation des repas et le repassage sont cependant surtout effectués par les femmes.

Messieurs, où vous situez-vous?

Afin de sensibiliser la population et d'inciter à une répartition plus égalitaire des tâches domestiques, Männer.ch propose un petit test qui calcule l'empreinte de l'homme dans la répartition des corvées quotidiennes. En cas de répartition égalitaire, deux pieds de taille identique s'affichent. Plus le pied de gauche est petit, moins l'homme s'investit.

 

 

Même si la répartition égalitaire n'est pas encore atteinte, les hommes contribuent de manière toujours plus importante aux activités ménagères et éducatives. Mais, selon Männer.ch, la répartition traditionnelle des rôles est confortée par des facteurs structurels en particulier les réticences des politiques à promouvoir des modèles de famille plus égaux.

 

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