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Euro 2016: fiasco pour le test de sécurité du Stade de France lors de la finale OM-PSG

Le 10 juin prochain, le coup d'envoi de l'Euro 2016 sera donné au Stade de France. Le pays organisateur affronte la Roumanie dès 21 heures et les menaces sécuritaires sur l'ensemble de la compétition sont importantes. Samedi, la finale de la Coupe entre l'OM et le PSG faisait office de test grandeur nature. Et le moins que l'on puisse écrire, c'est que les résultats ne sont pas très rassurants.

23 mai 2016, 10:16
Des supporters des deux camps (ici le PSG) sont parvenus à introduire des fumigènes dans le stade.

A moins de trois semaines de l'Euro de football, les questions de sécurité sont sur toutes les lèvres en France. Les menaces terroristes qui pèsent sur la manifestation inquiètent. 

Samedi, la finale de la Coupe de France entre l'Olympique de Marseille et le Paris-St-Germain au Stade de France faisait office de dernier test grandeur nature. Et les résultats sont plutôt inquiétants, alors même qu'il n'y avait "que" 40'000 personnes à gérer ce soir-là.

Selon Le Parisien, l'énorme dispositif de sécurité mis en place a posé passablement de... problèmes de sécurité. 

C'est d'abord un immense mur d'enceinte de 2 mètres de haut installé autour du stade et ses 4 portes d'entrée qui ont pénalisé la fluidité de l'arrivée des spectateurs. Une entrée pour 20'000 personnes, les bousculades étaient inévitables. Ils étaient apparemment nombreux à ne pas savoir par où ils devaient passer pour accéder à leur place. En moyenne, il fallait compter 45 minutes pour entrer. Conséquence: les fans des deux camps se sont croisés beaucoup plus souvent qu'à l'accoutumée. Ce qui a eu pour effet d'attiser les tensions et de multiplier les accrochages. 

 

Fumigènes et tribunes vandalisées

Les supporters marseillais et parisiens sont également parvenus à faire entre des fumigènes, des pétards et des bombes agricoles dans l'enceinte du stade et les hooligans de l'OM ont vandalisé une partie des tribunes où ils se trouvaient.

 

Europe 1 revient, comme la plupart des médias français, sur ces événements ce lundi matin. On y apprend que les supporters de l'OM ont incendié leurs sièges en utilisant des feuilles de papier fournies par leur club non traitées contre le feu, ce qui aurait dû être le cas.

Les fumigènes et les pétards ont semble-t-il été introduits dans le stade au travers de grillages qui n'étaient curieusement pas bâchés. 

A la fin de la rencontre, de nouveaux affrontements ont eu lieu à l'extérieur de l'enceinte. Huit personnes ont été interpellées.

Le préfet fâché

Du côté des autorités, on reconnaît le couac. Sur 20Minutes.fr, Philippe Galli, préfet de la Seine-St-Denis reconnaît que "le système a un peu craqué. Il y a des points faibles qui ne sont pas acceptables. Il faut qu'on s'explique avec la Fédération française de football."

Sur Europe 1, il remet en question le très faible nombre de points d'entrée. "Nous sommes passés de 26 portes d'entrée à 8 après les attentats de Paris et à 4 aujourd'hui."

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