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Feu vert au Conseil fédéral pour le siège à l'ONU

Le Conseil fédéral n'aura pas à attendre l'aval du peuple ni celui du parlement pour tenter d'obtenir un siège au Conseil de sécurité de l'ONU. Ainsi en ont décidé des parlementaires ce mardi.

15 janv. 2013, 16:53
Sur les 15 pays membres, 11 ont voté pour, 2 contre et 2 se sont abstenus.

Pas question d'entraver le Conseil fédéral dans sa tentative d'obtenir un siège au Conseil de sécurité de l'ONU en 2023/24. A une courte majorité, la commission de la politique extérieure du National a refusé une initiative parlementaire exigeant l'aval du Parlement et du peuple.

La décision a été prise par 11 voix contre 8 et 2 abstentions, ont indiqué mardi les services du Parlement. Pour la majorité, les parlementaires ont déjà été suffisamment impliqués dans la procédure de consultation.
 
En octobre 2010, après avoir mené plusieurs auditions, la commission s'est d'ailleurs prononcée par 16 voix contre 6 en faveur de la candidature helvétique pour un siège non permanent au Conseil de sécurité. Désormais, pour la majorité, la décision relève des compétences du Conseil fédéral en matière de politique extérieure.
 
Neutralité en cause
 
Au nom du respect de la neutralité, une minorité ne partage pas cet avis et propose au plénum de donner suite à l'initiative de Luzi Stamm (UDC/AG). Ce texte demande que la décision de briguer un siège au Conseil de sécurité de l'ONU soit prise par le Parlement et qu'un référendum puisse être lancé.
 
La Suisse espère siéger au Conseil de sécurité de l'ONU en 2023/2024. Le Conseil fédéral a décidé début 2011 d'inscrire la candidature helvétique sur la liste des pays aspirant à un siège non permanent. L'ancienne ministre des affaires étrangères Micheline Calmy-Rey faisait miroiter ce pas depuis un certain temps.
 
La Suisse fait partie du Groupe des Etats d'Europe occidentale et autres qui a droit tous les deux ans à deux sièges non permanents au Conseil de sécurité. La prochaine échéance pour laquelle aucune autre candidature n'a été présentée est celle de 2023/2024. Les élections auront lieu l'année précédente.
 
Le Conseil de sécurité est composé de quinze membres: cinq permanents pourvus du droit de veto (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) et dix élus pour une durée de deux ans (renouvelés par moitié tous les ans).
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