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Gripen: plainte contre les présidents des partis bourgeois

Une plainte a été déposée par la police municipale bernoise du commerce suite à la manifestation de jeudi en faveur du Gripen. Les quatre présidents des partis bourgeois n'avaient pas demandé d'autorisation.

10 mai 2014, 13:50
Die vier Parteipraesidenten Martin Landolt (BDP), Christophe Darbellay (CVP), Philipp Mueller (FDP) und Toni Brunner (SVP), von links, werben bei einer Aktion auf einem Kran fuer ein "Ja" zur Gripenabstimmung vom 18. Mai, am Donnerstag, 8. Mai 2014 auf dem Bundesplatz in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)

L'action en faveur du Gripen organisée jeudi par les présidents des partis bourgeois, Toni Brunner (UDC), Philipp Müller (PLR), Christophe Darbellay (PDC) et Martin Landolt (PBD) sur la Place fédérale n'est pas restée sans conséquence: la police municipale bernoise du commerce porte plainte.

Les quatre présidents de partis auraient dû demander l'autorisation de la ville de Berne, a indiqué à l'ats Marc Heeb, chef de service de la police, confirmant une information du "Sonntagsblick", mise en ligne samedi sur "blick.ch". Or, la municipalité n'a pas été contactée par les organisateurs de l'événement.

Le règlement interdit de surcroît toute manifestation pendant une session des Chambres fédérales de lundi à vendredi. Les politiciens doivent s'attendre à une amende. Celle-ci ne devrait toutefois pas dépasser les 5000 francs et pourra être contestée.

Selon Marc Heeb, il arrive fréquemment que la police du commerce doive sanctionner des manifestations organisées sans autorisation à Berne.

Réaction exagérée

Pour donner une certaine visibilité à leur action, les quatre présidents de partis sont montés sur une nacelle qui s'est élevée d'environ cinq mètres au-dessus du sol. Une grosse affiche en faveur de l'appareil militaire s'est alors déployée.

Vu le caractère politique de l'action et l'appel à voter en faveur du Gripen dimanche prochain, il ne fait aucun doute pour Marc Heeb qu'il s'agissait d'une manifestation.

Selon Christophe Darbellay, qui a réagi sur Twitter, cette plainte est exagérée. Et au chef du PDC d'ironiser: "Nous sommes plus civilisés que les 'black block'".

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