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Hausse de la consommation de vin suisse

Les Helvètes ont bu davantage de vins suisses en 2019 que l’année précédente. La hausse est plus importante pour les blancs que pour les rouges. Les crus étrangers progressent également.

23 avr. 2020, 11:36
Plus de la moitié du vin blanc consommé en Suisse est d'origine helvétique (archives).

Les Suisses ont bu plus de vins indigènes l’an dernier. La consommation a augmenté de 4,7% par rapport à 2018. Pour les vins blancs, la hausse a même atteint 10,3%.

En 2019, les Helvètes ont bu 48 millions de litres de vins blancs et 44,3 millions de litres de rouges (+1,6%), indique jeudi l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG).

Les crus étrangers progressent également: 41 millions de litres de vins blancs (+5,9%) et 119,8 millions de litres de rouges (+3,4%) ont été écoulés l’an dernier. Quant aux vins mousseux, ils continuent d’avoir la cote, avec une vingtaine de millions de litres (+3,3%).

40 bouteilles par personne

Au total, 255 millions de litres de vins ont été bus en Suisse l’an dernier. Cela correspond à une quarantaine de bouteilles de 75 cl par personne, précise l’OFAG.

Les vins suisses continuent leur progression en termes de parts de marché. Ils représentent désormais 37% des vins consommés dans le pays (+0,4 point de pourcentage sur une année). Cette part s’élève à 54,1% pour les blancs (+1) et 27,9% pour les rouges (-0,3). Ces gains de parts de marché sont «le résultat du bon travail des viticulteurs suisses et de la qualité exceptionnelle des vins suisses», estime l’OFAG.

 

 

Dans un communiqué, Swiss Wine Promotion (SWP) «se réjouit de ces résultats significatifs démontrant un intérêt de la population à soutenir le vignoble helvétique et qui encouragent à en faire plus afin que les vins suisses méritent leur place dans le cœur et les habitudes des Suisses».

L’ombre du coronavirus

L’organisme de promotion de la viticulture helvétique s’inquiète toutefois de l’avenir. La pandémie de coronavirus, qui touche notamment le secteur de l’hôtellerie et restauration (HORECA), «est plus que préoccupante», écrit-il, en demandant «un soutien fort et conséquent de la Confédération pour la promotion des produits locaux, y compris les vins».

L’OFAG confirme cette perspective sombre. En raison des restrictions imposées au secteur HORECA pour lutter contre la pandémie de coronavirus, il faut s’attendre à une contraction de la consommation de vin en 2020, relève-t-il.

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