On est d’abord séduit par le lieu. Moulin dès le XVIe siècle, puis brasserie au XVIIIe siècle, transformé en hôtel-restaurant en 1987, la Maison du Prussien est nichée dans un écrin de verdure, au bord du Seyon.
Rythmé par les seuls clapotis de cette rivière au cours tumultueux, le déjeuner pris sur la superbe terrasse offre aux gourmets un moment hors du temps. Ce midi de juin, Jean-Yves Drevet avait concocté une surprenante palée. Une entrée froide, à l’aspect nacré qui évoque le poisson cru mais qui en bouche révèle une chair cuite à la perfection. La texture fondante du mets permet de savourer la subtilité des arômes de ce poisson délicat.
Des racines paysannes
«Le lac et les montages. Des forêts, des pâturages. Ici, la nature est omniprésente. Aller à la...