Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Joseph Deiss: «L’accord-cadre n’est pas une cause perdue»

Ancien ministre, le Fribourgeois Joseph Deiss plaide pour une entente avec l’Union européenne. Et prévient que, sans accord, les Bilatérales se dégraderont et les traités en vigueur deviendront rapidement dépassés. Interview.

30 avr. 2021, 00:01
/ Màj. le 30 avr. 2021 à 07:12
Joseph Deiss, ancien conseiller fédéral, publie "Quand un cachalot vient de tribord...?" un essai de 475 pages dans lequel il retrace son parcours politique. 
Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 22.10.2018

joseph Deiss revient sur le devant de la scène. Ce vendredi à Fribourg, l’ancien conseiller fédéral (1999-2006) reçoit le Prix de l’Europe du Nouveau mouvement européen Suisse (Nomes). Le Fribourgeois se voit distingué pour son investissement en faveur de bonnes relations avec l’Union européenne. Celles-ci traversent une période compliquée, avec des négociations difficiles sur l’accord institutionnel. L’occasion idéale pour un entretien avec l’ex-ministre des Affaires étrangères.

A lire aussi : Accord-cadre: des divergences fondamentales contre un accord selon Parmelin

Monsieur Deiss, aimez-vous les causes perdues?

Non, je n’aime pas les causes perdues, et l’accord-cadre n’est pas une cause perdue.

Pour beaucoup, cet accord institutionnel est mort…

Je ne suis pas du tout d’accord. Le peuple n’a pas encore dit son mot. Ceux qui déclarent l’accord mort ont en réalité peur du peuple, et veulent pour cela tout étouffer. Ce serait totalement antidémocratique de ne pas poser la question au...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias