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L'industrie automobile prend ses distances avec Volkswagen

Ce qu'a fait Volkswagen aux Etats-Unis est un cas isolé. C'est le message que veut faire passer l'industrie automobile européenne.

23 sept. 2015, 14:54
L'industrie automobile européenne l'assure: le cas Volkswagen n'est pas une généralité en Europe.

Il n'existe "aucune preuve" que le trucage aux tests antipollution mis en place sur 11 millions de voitures par Volkswagen soit "étendu à toute l'industrie", a indiqué mercredi l'ACEA, la fédération regroupant les constructeurs automobiles européens.

L'organisme "reconnaît la gravité de la situation et la prend très au sérieux", indique un communiqué. "Nous ne pouvons cependant pas commenter sur un problème affectant une entreprise particulière. Il n'y a aucune preuve que ce soit un problème étendu à toute l'industrie", ajoute le document.

La réglementation européenne impose que les voitures soient soumises à des tests réalisés en laboratoire et "toutes les voitures diesel (répondant aux normes Euro 6) sur le marché ont reçu un certificat d'agrément Euro 6 émis par une autorité approuvée par un Etat membre qui confirme qu'elles respectent la réglementation", souligne le document.

"Bientôt Euro 6 va aussi exiger pour la première fois que les tests d'émissions des voitures diesel soient réalisées en conditions réelles", note l'ACEA en soulignant "soutenir entièrement" cette initiative "visant à durcir les contrôles sur les émissions".

L'organisme espère que les spécifications de ces nouveaux tests seront finalisées "de façon urgente" afin de pouvoir mettre sur le marché aussi rapidement que possible des véhicules répondant à ces normes.

L'ACEA "va continuer à travailler avec la Commission européenne et les gouvernements pour faire face aux problèmes actuels et s'assurer que la confiance dans l'industrie automobile et dans les technologies du diesel propre soit maintenue".

Plusieurs pays ont d'ores et déjà lancé des enquêtes sur cette affaire: outre les Etats-Unis, épicentre du séisme où une enquête pénale et une autre du ministère de la justice d'Etat de New York sont en cours, la Corée du Sud, l'Italie et la France ont initié des investigations. Londres demande aussi une enquête de la Commission européenne.

La Commission européenne a de son côté jugé mardi "prématurées" des "mesures de surveillance immédiates" en Europe.

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