L'Italie ne veut pas être spectatrice entre la Suisse et l'UE après la votation contre l'immigration de masse. Son ministre des Affaires étrangères a dit hier à Berne vouloir une solution "flexible" et "intelligente" et estime qu'un accord sur la fiscalité des frontaliers pourrait intervenir très prochainement.
"Nous ne sommes pas spectateurs. Nous sommes intéressés" à une solution dans le blocage entre la Suisse et l'UE, a souligné Paolo Gentiloni lors d'une conférence de presse commune avec le conseiller fédéral Didier Burkhalter. L'Italie peut apporter sa contribution, selon lui.
A la mi-mai, le président du Conseil Matteo Renzi s'était borné à apporter à la présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga son soutien au dialogue entre Bruxelles et Berne.
Selon Paolo Gentiloni, le principe de libre circulation doit être garanti, mais avec "flexibilité" et "intelligence" . Des "dizaines d'exemples" ont montré ces dernières années qu'une telle formule est possible au sein...