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L'UDC veut une application plus ferme de l'initiative pour le renvoi des criminels étrangers

L’UDC menace de lancer une initiative pour faire appliquer la loi prévoyant le renvoi de criminels étrangers. Le parti agrarien estime en effet que la volonté du peuple n'a pas été respectée par les autorités fédérales. Il entend aussi faire biffer une clause d'exclusion de renvoi.

23 juil. 2020, 00:01 / Màj. le 23 juil. 2020 à 07:00
Adrian Amstuz, hier à Berne, lors de la conférence de presse de l’UDC. Le parti de la droite se montre actif sur beaucoup de terrains cet été.

«Ce que nous craignions est officiel: l’initiative pour le renvoi des criminels étrangers n’est pas appliquée», souligne le communiqué dans lequel l’UDC s’insurge d’un «piétinement» de la volonté populaire. Après le lancement de la campagne pour son initiative dite «pour une immigration modérée», un soutien inofficiel à des référendums contre la rente-pont et contre l’application SwissCovid, le parti omniprésent en période estivale poursuit sa croisade contre un «recours abusif à la clause pour les cas de rigueur». Réunis en conférence de presse à Berne hier, Thomas Aeschi (ZG), Andrian Amstutz (BE), Barbara Steinemann (ZH) et Piero Marchesi (TI), ont annoncé qu’ils s’efforceront d’obtenir du Parlement qu’elle soit «biffée». Et si cette voie s’avérait infructueuse, l’UDC menace de lancer une initiative populaire.

Pour rappel, l’Office fédéral de la statistique (OFS) a publié fin juin des données complètes sur l’application du renvoi de criminels étrangers. Selon le...

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