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La course n'a pas manqué de souffle

La bise a agité la 37e édition de la course Aubonne - Signal de Bougy.

23 avr. 2013, 06:49
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sports@lacote.ch

Les paramètres pour une course disputée dans des conditions optimales n'étaient que partiellement réunis samedi au Signal de Bougy. A une participation amoindrie - 159 participants contre 202 en 2012 - qui ne favorisait guère l'émulation, venait en effet s'ajouter une bise sensible et glaciale qui contrariait la progression des athlètes. A l'exception toutefois de celle de Léonard Müller qui trouvait, pour sa part, que le dieu Eole lui avait donné des ailes.

Ce vent et ses rafales n'ont cependant nullement entamé le moral des organisateurs. " Tout s'est très bien passé ", appréciait Serge Bovard, le fidèle anima teur qui commentait cette course pour - croit-il se rappeler - la 28 e fois. " On aurait certes préféré le beau temps, mais après avoir déjà vu la neige accueillir les coureurs sur la ligne d'arrivée, nous sommes aguerris ", lâchait encore l'homme au micro.

 

Record difficile à battre

 

Le classement des dames a vu les deux mêmes championnes finir sur les première et deuxième marches du podium que lors de l'édition 2012. Sandra Annen Lamard remportait une nouvelle fois la palme, devançant la concurrente d'Arzier, Stijntje Reulen Langel, d'une vingtaine de secondes. A noter que, malgré les rudes conditions de course, chacune de ces reines du bitume s'est payée le luxe de réaliser un meilleur chrono que l'an dernier.

Chez les hommes, le record du parcours n'a pas été battu et la somme de 300 francs promise à qui l'améliorerait est restée dans l'escarcelle des organisateurs. Il faut dire que, nonobstant l'inopportune météo, le temps de référence (40'11'') appartient donc toujours à l'Ethiopien Tolossa Chengere, un athlète de trempe internationale. Les deux coureurs les plus rapides de cette 37 e édition, le Genevois Piero Panozzo et le Français Jimmy Burri, empruntaient pour la première fois ce parcours inauguré lors de l'édition 2011.

 

Dans le vent, les écoliers courageux

 

Seul Gilles Schenevey, le troisième lauréat, l'avait déjà arpenté en 2012, année qui l'avait vu repartir avec l'argent autour du cou. Ces trois valeureux sportifs reconnaissaient avoir été gênés par l'effet de bise. Léonard Müller rappelait, lui, que le tracé de la désormais nommée "Course des vignes" ne convenait pas à toutes les gambettes. " Le nouveau parcours - que je découvre aussi aujourd'hui (ndlr: samedi) - est plus homogène et moins atypique que le précédent. La première montée arrive assez rapidement et montre bien aux coureurs à quel style de course ils ont affaire. Cela permet de calmer un petit peu les ardeurs de début de course et on se dit alors qu'il vaut peut-être mieux en garder sous la semelle ", détaillait celui qui terminait au pied du podium.

Malgré les caprices de Dame Nature, les écoliers n'ont pas boudé la course. " Je ne connais pas le nombre exact de partici pants chez les enfants, mais il semble se situer dans la moyenne des précédentes éditions ", relevait Serge Bovard. Les bipèdes en herbe ont parfaitement su braver le froid et, à en juger par l'allure développée par certains d'entre eux (18,21 km/h de moyenne pour le plus rapide), on pouvait aisé ment conclure que le froid n'avait pas rendu les jeunes coureurs boiteux!

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