Un an après l'occupation, par un commando prorusse, du Parlement de la Crimée, première étape de son rattachement par Moscou, l'ancienne péninsule ukrainienne continue de soutenir les autorités russes. Mais l'économie est sinistrée, avec des pénuries et une inflation galopante.
"Je suis très contente que nous ayons rejoint la Russie, c'était notre rêve depuis longtemps", s'exclame une infirmière, Galina Tolmatcheva. "Il y a des mécontents" à cause des salaires plombés par l'inflation, mais "le principal, c'est qu'il n'y ait pas la guerre".
Un commando prorusse s'était emparé, le 27 février...