La natalité a baissé de moitié en un siècle, or les femmes aujourd'hui souhaitent travailler davantage et dans de meilleures conditions, tandis que la plupart des hommes sont prêts à consacrer plus de temps à la famille. Pour Laurent Wehrli, président de Pro Familia, la conclusion s'impose: les termes famille et travail sont désormais imbriqués.
Mais la situation n'est pas optimale et c'est là l'enjeu du nouvel article constitutionnel sur la famille, soumis au peuple le 3 mars. En conférence de presse, hier à Berne, le président de Pro Familia a fait le constat: les familles de la classe moyenne avec enfants ne peuvent plus vivre aujourd'hui avec un seul salaire. L'encadrement socio-économique n'a pas suivi.
La majorité des femmes travaillent à temps partiel (sans perspectives d'avancement), pour pouvoir s'occuper de la famille. Celles qui s'engagent davantage se heurtent à la question de la garde des enfants: manque de structures...