Les titres sont presque unanimes: "meilleur chef du monde", "grand chef", "chef étoilé". De la France au Pérou, en passant par les Etats-Unis ou Malte, de nombreux médias internationaux évoquaient lundi la mort tragique de Benoît Violier.
Dans la presse française, tant le Figaro que Le Monde consacrent un article au décès du "grand chef cuisinier". Citant le journal Le Temps, le Figaro rappelle que Benoît Violier avait perdu en 2015 "ses deux pères": son véritable père en avril et son mentor, Philippe Rochat, en juillet.
En Grande-Bretagne, le Guardian et l'Independent titrent "'World's best chef' found dead" ("meilleur chef du monde" retrouvé mort) sur leur site internet. Le Times parle de celui qui était "considéré comme l'un des meilleurs au monde". Ces médias s'inspirent en grande partie des médias suisses et joignent à l'article les tweets d'autres chefs célèbres, tels que Paul Bocuse ou Marc Veyrat, qui se dit "anéanti".
Début de la conférence de presse avec une minute de silence pour Benoît Violier. pic.twitter.com/Ut2EftdEcI
— Le guide MICHELIN (@guideMichelinFR) 1 Février 2016
La plupart rappellent que Benoît Violier venait de recevoir, en décembre, la distinction de "meilleur restaurant du monde" par "La Liste", classement de mille tables d'exception.
Menus à 370 dollars
Certains médias mentionnent que le chef franco-suisse était un passionné de chasse. Aux Etats-Unis, le site de CNN évoque ses "menus dispendieux à 370 dollars", qui faisaient la part belle au gibier. Le New York Times souligne les trois étoiles de Benoît Violier au guide Michelin.
Plusieurs grands journaux allemands, italiens, belges ou espagnols font également part de ce décès. La nouvelle se retrouve même sur un site d'informations péruvien, le pays se distinguant par une grande tradition gastronomique en Amérique du Sud.