Depuis 1998, la Poste développe ses activités dans la vente de produits de tiers. Qu’il s’agisse d’alimentation, de livres ou de services divers. Activités qui ne manquent pas de faire jaser une partie de la clientèle et sourire les spectateurs des revues théâtrales dans certaines villes de Suisse romande. Le géant jaune revoit aujourd’hui sa pratique et adapte son offre. Sucreries, snacks, produits électroménagers, jouets, articles automobiles et de ménage disparaîtront des étalages. Une décision qui tombe alors que le National, en septembre dernier, avait prié le Conseil fédéral de se pencher sur la question.
La Poste rappelle, dans un communiqué, que la vente de produits de tiers «est une importante source de revenus permettant de couvrir le déficit du réseau des offices de poste». Environ 500 millions de francs tombent dans ses caisses chaque année, tandis que ledit déficit se monte à 100 millions. La société ne chiffre...