Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La récupération des otages des Farc retardée par le mauvais temps

La mission humanitaire chargée d'aller récupérer en hélicoptères des otages des Farc dans la jungle en Colombie a été retardée lundi par le mauvais temps.

02 avr. 2012, 17:38
farc_otages

Les six policiers et quatre militaires, que la guérilla marxiste s'est engagée à relâcher dans un geste de paix qui devaient être libérés aujourd'hui attendent toujours. Les deux appareils de transport de l'armée brésilienne, mis à la disposition du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du collectif civil "Colombiens pour la paix", n'ont pu quitter en début de matinée l'aéroport de Villavicencio, à 110 km au sud de Bogota, en raison du temps pluvieux et nuageux.

"Je ne crois pas que nous pouvons voler dans ces conditions. Il faut espérer un peu, car on ne peut pas sortir ainsi", a indiqué à la presse la présidente du collectif, l'ancienne sénatrice Piedad Cordoba.

Retenus depuis plus de douze ans

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) ont promis de libérer leurs plus anciens otages, les dix derniers policiers et militaires qu'elles détiennent encore en captivité depuis douze à quatorze ans.

Les hélicoptères doivent les récupérer en deux temps, lundi puis mercredi, dans une région où l'armée colombienne s'est engagée à suspendre ses opérations militaires. Les otages seront remis au collectif de Mme Cordoba, puis transférés dans la capitale pour y passer des examens médicaux.

Les coordonnées géographiques de la zone où doit être remis le premier groupe de policiers et de militaires, a été communiqué à l'équipe humanitaire, a précisé Mme Cordoba, dont la médiation a déjà permis la libération d'une vingtaine d'otages des Farc.

"Succès total"

"Aujourd'hui commence le processus de libération. Cela va avoir lieu, les gens peuvent être rassurés. C'est un fait, ce sera un succès total", avait déclaré l'ex-sénatrice en début de matinée.

Des dizaines de proches des otages et une délégation de personnalités étrangères, dont la Guatémaltèque Rigoberta Menchu, prix Nobel de la paix, ont fait le déplacement à Villavicencio.

Fondée en 1964 pour défendre les petits paysans, la guérilla compte encore 9000 combattants, repliés dans les montagnes et les forêts, à la suite d'une série de revers militaires qui ont divisé ses troupes par deux en dix ans.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias