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La Suisse compte quatre fois plus de malvoyants qu'on le pensait

Le nombre de personnes aveugles ou malvoyantes en Suisse est quatre fois plus important qu'on le pensait jusqu'ici. Une étude publiée lundi l'évalue à plus de 320'000 et la tendance est nettement à la hausse.

14 janv. 2013, 13:56
Les estimations connues jusqu'à présent faisaient état de 80'000 à 100'000 personnes malvoyantes ou aveugles. Ce chiffre serait quatre fois plus élevé.

Les estimations connues jusqu'à présent faisaient état de 80'000 à 100'000 personnes malvoyantes ou aveugles. Elles se basaient sur la méthode d'études américaine et remontait aux années 1990, écrit l'organisation faîtière des aveugles. La nouvelle étude de l'UCBA tient compte de toutes les statistiques disponibles en Suisse et s'appuie sur près de 20 études récentes, suisses et étrangères estime le chiffre quatre fois plus élevé.

"Toutes ces recherches indiquent que les handicaps visuels chez les personnes âgées sont beaucoup plus fréquents que nous ne le supposions jusqu'à présent", écrit l'UCBA dans un communiqué. Cela vient du fait que certaines catégories de personnes n'ont pas été recensées durant longtemps, notamment celles qui n'ont subi une déficience visuelle qu'à l'âge de la retraite (AVS).
 
C'est également le cas de bon nombre de migrants. Mais l'étude de l'UCBA souligne aussi une fréquence inattendue des handicaps visuels chez les personnes handicapées mentales.
 
Personnes âgées très touchées
 
Les handicaps visuels en Suisse sont très inégalement répartis selon les âges. Alors que moins de 0,5% des enfants est malvoyant, cette part s'élève à au moins 20% des personnes âgées. Qui plus est l'acuité visuelle diminue drastiquement avec l'âge au point qu'une personne sur deux de plus de 90 ans ne peut plus ni lire ni reconnaître les visages malgré tous les moyens auxiliaires existants.
 
A cause du vieillissement de la population notamment, l'UCBA estime que le nombre de personnes malvoyantes ou aveugles atteindra 430'000 en 2032. Après, ce nombre pourrait diminuer, tant pour des raisons démographiques que grâce aux succès thérapeutiques prévisibles.
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