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La Suisse ne veut pas de morts cruelles des reptiles

La Suisse propose des solutions pour éviter des morts cruelles dans le cadre du commerce de peaux, servant à la fabrication des sacs et chaussures.

25 avr. 2013, 15:17
L'homme collectionne les serpents depuis tout jeune.

Un reptile dont on veut utiliser le cuir doit être tué dans des conditions décentes. La Suisse va faire une série de recommandations au niveau international pour éviter les mises à mort cruelles, en Asie du Sud-Est notamment, a annoncé jeudi l'Office vétérinaire fédéral (OVF).

Des serpents, des varans et des crocodiles sont souvent maltraités: on leur arrache la peau alors qu'ils sont encore vivants pour fabriquer sacs, chaussures et autres bracelets de montre de luxe. Avec ses recommandations, la Confédération tient les promesses faites aux élus fédéraux lorsque ceux-ci se sont prononcés sur une interdiction de l'importation de peaux de reptile.

Après bien des péripéties liées au décompte des voix, le Conseil des Etats a enterré cette motion. Il serait plus efficace d'émettre des règles internationales et de les respecter, a fait valoir la majorité.

L'OVF a franchi une première étape. A son initiative, un groupe d'experts internationaux a émis des recommandations à l'intention de l'Organisation mondiale de la santé animale, de la Conférence de l'ONU sur le commerce et le développement et de l'industrie du luxe.

Les méthodes

Les différentes méthodes d'abattage sont passées en revue. Sont jugées décentes celles qui n'entraînent pas de stress évitable à l'animal et qui le plongent immédiatement dans un état d'inconscience ou provoquent tout de suite sa mort. Il faut en outre qu'elles soient simples à appliquer.

Les méthodes de destruction ou de désactivation mécaniques du cerveau sont mises en avant. Un coup violent sur la tête ou l'utilisation d'un pistolet à projectile captif sont des moyens simples et rapides. La dislocation du cou demande en revanche une technique appropriée et ne peut pas être réalisée de manière aisée, même sur des petits reptiles.

Les injections ne peuvent être considérées comme praticables que là où les moyens techniques et humains sont disponibles (laboratoires, zoos). La décapitation doit être utilisée avec une autre méthode assurant la mort, comme piquer dans la colonne vertébrale.

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