Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le commerce de détail est plus sévère que les élus bourgeois

Coup de théâtre au parlement. La branche va plus loin que la droite du Conseil national: elle propose de se soumettre au contrôle de Berne.

07 juin 2016, 23:12
/ Màj. le 08 juin 2016 à 00:01
THEMENBILD ----Ein Kunde packt am 9. Juli 2008 an einer Kasse der Migros-Filiale am Limmatplatz in Zuerich, Schweiz, seine Einkaeufe in kleine Plastiksaecke. Laeden duerfen in der Schweiz kuenftig keine Wegwerf- Plastiksaecke mehr abgeben. Nach dem Nationalrat hat sich auch der Staenderat am Donnerstag, 13. Dezember 2012 fuer ein Verbot ausgesprochen. Er nahm eine Motion von Dominique de Buman (CVP/FR) mit 18 zu 17 Stimmen an. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ SESSION PLASTIKSAECKE

Philippe Boeglin

Le sac de caisse en plastique, gratuit et à usage unique, a résisté longtemps, mais a fini par lâcher prise. Il devrait se faire toujours plus rare dans nos magasins. Rien de plus normal, finalement: le Parlement avait décrété son interdiction pure et simple en 2012 en acceptant une motion. Mais depuis, le dossier s’était englué, avant de quasi capoter: il y a quelques jours, la majorité de droite de la commission de l’environnement du National a classé l’intervention, bien qu’aucune législation de mise en œuvre ne soit sur la table.

Confiants, les députés se sont contentés des garanties orales du commerce de détail. Celui-ci leur a promis un accord de branche visant une réduction des sachets. Le hic: les élus n’ont prévu aucun contrôle externe.

Une situation curieuse à laquelle la branche du commerce de détail elle-même a mis un point final, en franchissant le pas jugé...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias