Il dénonce les dangers que l'initiative ferait courir à l'économie des régions de montagne.
Dans un communiqué diffusé mardi, la gouvernement dénonce l'atteinte au fédéralisme et à l'autonomie cantonale que provoquerait un oui à l'initiative. Il admet néanmoins que l'initiative aborde un problème réel mais que les remèdes qu'elle propose sont pires que le mal qu'elle veut combattre.
Les instruments mis en place pour maîtriser le volume de résidences secondaires font leur preuves, estime l'exécutif valaisan. La législation existante en matière d'aménagement du territoire permet de répondre aux objectifs de l'initiative et la rend superflue.
Les communes doivent prendre des mesures jusqu'à l'été 2014 pour répondre à la législation fédérale, sous peine d'interdiction de construction de résidences secondaires. Cette menace est suffisante, estime le gouvernement valaisan. Plusieurs communes touristiques ont déjà mis en place des contingents.