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Le dialecte zougois éjectera-t-il l’allemand de l’école enfantine?

Le 25 septembre, les Zougois voteront sur une initiative exigeant 100% de dialecte à l’école enfantine, mais aussi pour certaines branches du primaire.

13 sept. 2016, 00:08
Eine Aufschrift auf einer Tafel heisst die Schueler in der zweiten Klasse willkommen im Blaesi-Schulhaus in Basel am Montag, 18. August 2014. Wie in fast allen Kantonen der Schweiz dauert die Primarschule neu sechs Jahre. (KEYSTONE/Georgios Kefalas) SCHWEIZ SCHULANFANG

Zurich Ariane Gigon

«Karotten» ou «Rüebli», «Fahrrad» ou «Velo», «Kartoffel» ou «Härdöpfel» (carottes, vélo ou pomme de terre)? A leur tour, les Zougois voteront, le 25 septembre prochain, sur la langue qui doit être parlée à l’école enfantine. Une initiative populaire exige l’usage exclusif du dialecte à l’école enfantine, mais aussi pour certaines branches du primaire. Les «expats», très nombreux à Zoug, ne se sentent pas concernés.

La discussion sur la place du dialecte vis-à-vis du «bon» allemand à l’école est permanente depuis les fameux mauvais résultats des Alémaniques aux tests Pisa du début du millénaire. Depuis une dizaine d’années, les initiatives se suivent et se ressemblent: sous l’impulsion de l’UDC suisse, qui a inscrit la primauté du dialecte à l’école enfantine dans une liste de revendications adoptée en octobre 2010, elles demandent toutes le bannissement du «bon» allemand de la maternelle. Avec des destins divers: accepté dans les cantons...

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