Vingt minutes plein compris! C'est ce qu'exige de ses partenaires au sol une compagnie comme Easyjet lorsqu'il s'agit de préparer un moyen-courrier pour une nouvelle rotation. Alors, les passagers ont à peine débarqué qu'un camion de Geneva Fuelling Service (GFS) se glisse sous une aile pour avitailler le jet en kérosène.
Finies les bonnes vieilles citernes. Le poids lourd ne sert que d'intermédiaire entre le "pit" souterrain, où arrive le carburant, et l'avion dont les pompes assurent ensuite la répartition de la charge dans les différents réservoirs. Mais d'abord, l'équipement du camion filtre le kérosène pour en aspirer l'humidité car cet hydrocarbure est hydrophile. Il attire l'eau. Même s'il a déjà subi une opération semblable avant son stockage dans les cuves de l'aéroport, il faut éviter toute cristallisation de gouttelettes en altitude. Elle serait fatale pour l'alimentation des réacteurs. Le camion assure encore le comptage des volumes de carburants embarqués...